Trompes kutulina ou kuriri (en langue arawak).
Trompes de danse en bois et en osier constituées d’une hampe tubulaire en bois creux, prolongée d’une partie de même forme mais de diamètre plus large en osier tressé. L’extrémité supérieure de cette partie est évasée et cerclée de fines baguettes de bois souple maintenues par des cordelettes végétales. Les bagues d’osier qui seront par la suite tressées sont fixées autour de la hampe par un cerclage en corde, le tout renforcé par une couche de résine (F. de Pierrebourg, américaniste, 2000).
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
entre 1867 et 1860
Ces trompes ne sont jouées que par les groupes arawak (famille linguistique arawak) du Nord-Ouest amazonien.
Groupes arawak, Rio Negro, Vaupès, Nord-Ouest amazonien, Vénézuéla (Etat d’Amazonas) – Brésil (Etat d’Amazonas)- Colombie.
Ces instruments fonctionnant par paire sont utilisés dans un rituel (puudari en baniwa) où l’on apporte du poisson boucané dans le village. Les joueurs déambulaient autour du poisson avec ces flûtes et chantaient l’histoire des poissons et des paroles de chanson célébrant les caractéristiques de l’instrument après avoir exécutés des danses chantées et rythmées qui exposent l’origine mythique de l’instrument. Au cours des danses, une véritable lutte a lieu entre ces trompes et une flûte qui représente un petit poisson. Est joué et figurée la ponte des œufs et la tentative de dévoration de cette ponte par un petit poisson carnivore volant. Un lien symbolique très fort existant chez les Baniwa entre le poisson et les femmes, il s’agit d’un rituel dont le thème central est la reproduction, la fécondité (animale et humaine) et la prédation.
Le symbolisme des instruments de musique du Nord-Ouest est complexe et toujours sujet à de nombreuses discussions.
(Notice Michaël Brohant, ethnologuqe Paris X)
H.3780 (en noir sur l'objet et sur une étiquette ancienne)
entre 1867 et 1860
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