D'abord élève de Latapie au cours communal de dessin d'Angoulême, il remporta en 1890 le 1er prix du concours annuel, qui lui permit d'obtenir une bourse d'étude de la Ville et du département de la Charente. Elève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris dans les ateliers de Thomas et d'Injalbert, il figura aux salons de 1898 à 1938. Mention honorable pour son "étude de paysan" en 1898, Prix Chenavard en 1901, médaille de bronze en 1906, d'argent en 1908, d'or en 1911 pour le "monument aux morts de Jarnac". Il devint en 1928 conservateur adjoint du musée d'Angoulême et reçut la même année le prix Eugène Piot, puis en 1931 la Légion d'Honneur. Enfin, depuis le décès d'Emile Biais en 1932, jusqu'à sa propre mort en 1956, il fut le conservateur du Musée des Beaux-Arts d'Angoulême.
Ses sculptures parsèment la Charente : à Angoulême il réalisa avec l'architecte Baleix le Monument aux morts de la place de Beaulieu, celui de l'Ecole Normale, le Monument Durandeau au cimetière de Bardines, des sculptures du Bureau de Bienfaisance (actuel CCAS), le fronton de la Caisse d'Epargne, le Christ monumental de l'église St Roch. Aux alentous, les monuments aux morts de Ruelle (démonté dans les années 1990), du Gond-Pontouvre, de La-Couronne, Lavallette, Rouillac, mais aussi de Saintes, Montbron et Chasseneuil, ou encore, le Monument Lemoyne de St-Jean-d'Angély, le Monument Fougerat de Bois-Charente. Peyronnet eut aussi une activité de restaurateur de sculptures d'églises en Angleterre, Allemagne (Cologne), France.