Portrait de Onésime-Emile-Henri Hurteau (Saint-Gelais, 27.09.1889 - Compiègne 1.10.1966). Fils de Pierre Victor Hurteau (1859-1912 / minotier du Moulin de Rhé à Saint-Gelais, ancien juge du Tribunal de Commerce et vice-président de la Chambre de Commerce de Niort) et de Marie-Amélie Octavie Alixe Tristant. Domicilié dans sa jeunesse au 59, rue de Paris à Niort. Bachelier ès Sciences au Lycée Fontanes à Niort. Préparation aux Grandes Écoles au Lycée Henri IV à Paris; diplômé de l’École Nationale d'Agronomie de Paris (1909) et de l’École Nationale des Eaux et Forêts de Nancy (1911). Guerre 1914 - 1918 : sous-lieutenant, puis Capitaine en 1916 commandant la 2e Compagnie de Mitrailleuses du 156e Régiment d'Infanterie. Il est grièvement blessé le 29 avril 1918 sur le Front belge en soutien des troupes anglaises au Mont Kemmel. Croix de guerre avec palmes et Chevalier de la Légion d'Honneur le 15.11.1918. Marié avec Madeleine Mery-Sanson à Lisieux le 24.10.1924. Trois  enfants. Il est nommé inspecteur et conservateur (Le Mans, Versailles, Conservation à Compiègne) dans l'administration des Eaux et Forêts dépendant du Ministère de l'Agriculture. Il deviendra directeur des Ponts et chaussées à Compiègne, à la fin de sa carrière.  Revêtu de l'uniforme de capitaine des Eaux et Forêts, vareuse droite et le képi de teinte "vert forestier" à cors de chasse brodés, l'homme pose avec son chien, celui-là même qui l'a accompagné alors qu'il combattait comme officier à Verdun, lors de la première Guerre mondiale où il a été blessé gravement au bras droit. Sa tenue est complétée par le port d'une fourragère.

Officier du Mérite Agricole le 30 juin 1936. Officier de la Légion d'Honneur le 27 février 1954. Henri Hurteau était cousin germain de Hubert-Sauzeau. Leurs deux mères étaient sœurs.